7798. AU MINISTRE D'ÉTAT COMTE DE PODEWILS A BERLIN.

Podewils berichtet, Berlin 2, August, über eine Unterredung mit dem Marquis Valory: „J'ai dit au marquis de Valory ce qu'il y avait de gracieux pour son personnel dans la dernière résolution de Votre Majesté à mon rapport, touchant Ses sentiments anciens de son respectueux attachement pour la gloire et les intérêts de Votre Majesté.169-1 Il prétendait soutenir que sa cour n'agissait point directement contre ses anciens principes vis-à-vis de Votre Majesté, et que, malgré la situation présente des affaires, il ne dépendrait que d'Elle de maintenir la tranquillité en Allemagne; que personne ne songerait de remuer, si Votre Majesté ne commençait pas la première à dégainer; que Sa situation formidable en imposait assez aux autres, pour se retenir de tous côtés et pour ne pas devenir les agresseurs, si Votre Majesté restait tranquille et sur la défensive; que tous les préparatifs des autres étaient calculés uniquement sur ce pied-là et faits en conséquence de Ses grands armements, qu'on avait beau vouloir cacher.“

[Potsdam, août 1756.]169-2

Valory vous a tenu les propos d'un sot, mon cher comte. Vous lui communiquerez la réponse de la cour de Vienne et dans quelques jours une nouvelle dépêche que j'ai envoyée à Klinggræffen.169-3 Si ces gens ne parlent pas plus net, alors la guerre s'ensuivra sans contredit.

Federic.

Eigenhändig in dorso des Berichtes von Podewils.



169-1 Vergl. Nr. 7769.

169-2 Praes. 3. August.

169-3 Nr. 7795.