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voir Sa Majesté, l'on ne convînt tout de suite de quelque chose de précis et principalement des sommes d'argent que le Roi aura à attendre de la nation, pour !e mettre à même de former et de faire agir une armée capable de s'opposer aux desseins dont les Français menacent l'Allemagne. Ce qui est dans le fond le véritable point sur lequel les ministres ne sont pas encore tombés d'accord avec le Roi, et ce qui empêche qu'on n'y travaille avec toute la promptitude qu'il serait à souhaiter et que les circonstances exigent.“

extrêmement. Au surplus, j'aurais souhaité que vous [vous] fussiez plus étendu sur les difficultés de convenir sur les sommes qu'il faut au Roi de la nation pour le mettre à même de former et de faire agir une armée capable de s'opposer aux desseins dont les Français menacent l'Allemagne, de sorte que vous m'expliquerez naturellement si peut-être les membres de la nouvelle administration sont encore dans les sentiments qu'on leur a attribués autrefois, qu'il ne fallait pas que l'Angleterre se mêlât des affaires du continent, mais qu'elle ne songeât qu'à soutenir celles de l'intérieur.

Au reste, par tout ce que je viens d'entendre de mon lieutenantgénéral comte de Schmettau de ses pourparlers avec les ministres d'Hanovre,1 je n'aurai à m'attendre qu'à de faibles secours de l'Angleterre, en sorte que j'appréhende fort que Sa Majesté Britannique n'en soit le sacrifice pour ses États d'Allemagne et qu'elle ne soit la première qui s'en ressentira.

Federic.

Nach dem Concept.


8488. AN DEN GENERALLIEUTENANT VON WINTERFELDT IN LANDSHUT.

[Dreden,] 29. [December 1756.]

Nach meinen Nachrichten so seind Seine Nachrichten in Ansehen der Position des Feindes und seiner Magazins richtig, was aber die ungarsche Nachrichten seind, da zweifle ich noch sehr daran. Wann sie vier Armeen machen, so ist gewisse die in Oberschlesien nur Husaren, Panduren und Sachsen und die drei anderen regulär. Ich bringe künftig Jahr mit Schwerin 120,000 Mann gegen die Oesterreicher ins Feld; wenn die anderen 140,000 haben, so ist es der Welt Ende. Also, was das angehet, werden wir wohl mit sie fertig, nur muss ich mit meiner Cavallerie2 solche Versuren3 machen, dass ich die immer an den Ort hinbringe, wor ich was decidiren kann, das wird alles ausmachen; dann kömmt der Feind, ich schlage ihm und kann nicht nachsetzen, so ist nur ein unnützes Blutbad, das nichts decidiret, und das muss nicht seind, sondern jede Bataille, so wir liefern, muss ein grosser Schritt vorwärts zum Verderben des Feindes werden. Hierbei überschicke Ihm meine Nachrichten; sie werden den Winter stille sitzen,



1 Vergl. S. 175.

2 Vergl. S. 140.

3 „Versure“ so viel als „emprunt“ .