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8312. AN DEN GENERALMAJOR VON NORMANN IN ZITTAU.

Gross-Sedlitz, 9. November 1756,

Ich vernehme zu Meinem grossen Missfallen, dass Ihr anfanget zu plündern und allerhand Exactiones zu machen; Ich erinnere und verwarne Euch hierdurch sehr ernstlich, dass Ihr von dem Moment an, da Ihr diese Ordre empfangen werdet, alles Plündern, Geldschneidereien und alle Exactiones abstellen und unterlassen sollet, widrigenfalls Ihr versichert sein und zum Voraus wissen sollet, dass Wir sehr starke Unfreunde mit einander werden, und Ich Euch bei der geringsten Anzeige von dergleichen unerlaubten und Mir sehr missfälligen Sachen zur strengsten und rigoureusesten Verantwortung ziehen lassen werde.

Friderich.

Nach Abschrift der Cabinetskanzlei.


8313. AU GÉNÉRAL MAJOR BARON DE SPŒRCKEN A VARSOVIE.

Spörcken schreibt, Warschau 3. November: „Sur ce qu'il a plu à Votre Majesté de m'assurer si positivement que le cours d'une correspondance réglée entre le Roi mon maître, Sa Majesté la Reine et la famille royale ne serait en aucune façon interdit et que même, pour la faciliter, le Roi mon maître pourrait en toute sûreté établir des uhlans de station en station, par la Silésie jusqu'à Dresde, je n'ai manqué, Sire, d'en faire mon très humble rapport; mais avec quelle douleur et juste sensibilité n'ai-je appris que, bien loin de cet ordre, le maître de poste de Crossen avait reçu un tout différent, portant de ne laisser passer ni lettres, ni courriers et estafettes, sous quelque prétexte que ce soit. Or pouvant dans ces circonstances réclamer en toute sûreté la parole royale de Votre Majesté, fondée sur une si juste cause, j'ose prendre la liberté de faire à cet égard de très humbles représentations, y étant autorisé par le Roi mon maître, que vous daignez, Sire, donner les ordres nécessaires à ce sujet. ...“ 1

Sedlitz, 9 novembre 1756.

Monsieur le baron de Spcercken. J'ai reçu la lettre que vous m'avez faite du 3 de ce mois. Je ne démentirai jamais la parole que je vous ai donnée par rapport aux stations d'uhlans à établir depuis Varsovie jusqu'à Dresde pour l'aisance de la correspondance de votre cour; mais vous voudrez bien vous souvenir que cette promesse fut conditionnelle, et qu'alors vous m'assurâtes de la part du Roi Votre maître qu'il ne donnerait point de ses troupes en Pologne à la cour de Vienne pour s'en servir dans la guerre présente.2 C'est donc en conséquence de cet engagement que je vous réitère que je suis tout prêt à permettre cet établissement de postes d'uhlans avec toute la sûreté requise, pourvu que Sa Majesté le Roi votre maître persiste, comme je me le persuade de sa religion, aux assurances que vous me donniez de sa part, pour ne pas donner de ses troupes au service de mes ennemis.



1 Am Schluss des Schreibens ersucht Spörcken um eine preussische Sauvegarde für seine Besitzungen in Sachsen.

2 Vergl. Bd. XIII, 539. 549. 573.