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8624. AN DAS DEPARTEMENT DER AUSWÄRTIGEN AFFAIREN.

Podewils und Finckenstein berichten, Berlin 15. Februar, der chursächsische Gesandte Baron Bülow habe ihnen angezeigt, dass er sich nach Leipzig zurückzuziehen gedenke, der Gesandtschaftssecretär Sternickel werde die weiteren diplomatischen Geschäfte wahrnehmen.

Dresden, 17. Februar 1757.

Das dependiret lediglich von ihm; Ich bin ganz wohl davon zufrieden.

Mündliche Resolution. Nach Aufzeichnung des Cabinetssecretärs.


8625. AU SECRÉTAIRE MICHELL A LONDRES.

Dresde, 18 février 1757.

P. S.

Ma dépêche finie,1 j'ai reçu celle que vous m'avez faite du 4 du courant, au sujet de laquelle je suis bien aise de pouvoir vous mander que, sur les ordres du roi d'Angleterre, le ministre de Münchhausen m'a fait communiquer2 ce que la cour de Vienne a proposé par le comte de Colloredo à Londres, touchant une convention de neutralité pour l'électorat d'Hanovre, et les conditions qu'on y a attachées, avec ce qu'on a répondu au dernier ministre.

Comme je ne doute pas que vous ne soyez déjà informé de celles-ci, je me dispense de vous en faire le détail, mais comme il y a eu entre autres une demande d'un libre passage de l'armée française par les États de l'électorat d'Hanovre, pour m'attaquer, et qu'on y a répondu de la part du Roi tout rondement que Sa Majesté ne pourrait jamais l'accorder, ayant pour cet effet conclu la convention de neutralité avec moi, qui l'obligeait à s'opposer, autant qu'il était en son pouvoir, à l'entrée de troupes étrangères en Allemagne, ma volonté est que vous devez d'abord en termes les plus obligeants que vous saurez imaginer, [remercier] les ministres anglais et en particulier le lord Holdernesse de la fermeté qu'on a eue pour refuser généreusement une chose aussi indigne et noire que celle que la cour de Vienne avait osé proposer par sa neutralité trompeuse. Qu'à la vérité j'avais toujours compté sur cette générosité et fermeté de Sa Majesté, que je regardais comme le seul appui de moi et de ce qu'elle avait d'amis fidèles en Allemagne, mais que je ne saurais que d'être très sensible de la marque éclatante qu'elle en avait donné en cette occasion. Je laisse à votre pénétration s'il convient que vous fassiez un compliment dans le même sens au ministre de Münchhausen à Londres par rapport au Roi son maître.

Après ceci, je dois vous informer qu'il y a eu des lettres de Bruxelles du 11 de ce mois,3 en conséquence desquelles une armée



1 Immediaterlass vom 17. Februar Nr. 8621.

2 Vergl. Nr. 8620.

3 Vom Herzoge von Braunscheig am 14. Februar übersandt. Vergl. Nr. 8622.