<340> rapportées; pour ce qui est de celles des Autrichiens, je ne tarderai pas d'en être instruit avec plus d'exactitude.

En attendant le 10 deux des nouveaux régiments1 se mettront en marche pour la Silésie; je les enverrai à Liegnitz, d'où vous pourrez les distribuer, selon que vous le jugerez à propos.

Quoi que les ennemis débitent, il leur sera impossible d'agir avant le mois de mai; pour moi, je ne me mettrai en cantonnement que lorsqu'ils se mettront de leur côté. Je crois qu'ils voudront voir ce que feront leurs alliés, et agir ensuite. Une bataille décidera d'abord de la supériorité de la campagne. Je dois vous avertir que ces gens ont le projet de canonner très fort le corps qui les attaquera, et qu'après avoir fait une décharge à 150 pas, ils se proposent d'ouvrir leur ligne, derrière laquelle ils tiendront prête une colonne de Hongrois, avec laquelle, le sabre à la main, ils veulent attaquer notre infanterie, qu'ils supposent mise en confusion par leur feu. Je crois qu'une couple d'escadrons de hussards en seconde ligne, derrière l'infanterie qui attaque, pourra faire échouer ce projet et, en rechassant ces bravaches vers leur ligne, la mettre par là même en confusion et nous procurer la victoire.

Il sera toujours bon, en cas d'affaire, d'avertir les commandeurs des bataillons de ce qu'ils auront à faire, et je crois que le bataillon attaqué par cette colonne n'a d'autre parti à prendre que de faire tirer son canon à mitraille et de se jeter sur la colonne avec la baïonnette, tandis que la cavalerie débouche des deux côtés et prend ces gens-là par les flancs. Adieu, mon cher Maréchal, je vous embrasse de tout mon cœur.

Federic.

Nach Abschrift der Cabinetskanzleî.


8687. AN DEN GENERALLIEUTENANT VON WINTERFELDT IN LANDSHUT.

Dresden, 5. März 1757.

Mein lieber Generallieutenant von Winterfeldt. Da Mir von sehr guter Hand die in Abschrift2 anliegende Nachricht zugekommen ist, was en gros in denen zu Wien gehaltenen Conferenzien über die Operationes der bevorstehenden Campagne vorgefallen, so habe Ich Euch solche communiciren wollen und glaube, dass, was die französische Operationes anlanget, solche ziemlich richtig sein mögen; wegen derer österreichischen aber hoffe Ich noch nähere und mehrere Nachrichten zu bekommen. Ich bin Euer wohlaffectionirter König

Friderich.



1 Zwei der aus den sächsischen Soldaten gebildeten Regimenter.

2 Die Beilage ist nicht vorhanden. Vergl. Nr. 8686 S. 339 Anm. 3.