<378> dépendante ainsi de la France, elle n'osera pas se remuer. Enfin, je lui ai fait voir la nécessité indispensable qu'il y avait à tous égards que l'Angleterre convînt d'un système pour que nous puissions agir en conséquence. Et, sur ce, je prie Dieu etc.

Federic.

Nach der Ausfertigung.1


9927. AU CONSEILLER PRIVÉ DE LÉGATION BARON DE KNYPHAUSEN A LONDRES.

Grüssau, 12 avril 1758.

J'ai reçu la lettre que vous m'avez faite du 29 mars. Comme je ne doute pas que, vu les bons arrangements qu'on a pris en Hollande pour vous faciliter le trajet par mer en Angleterre, celle-ci ne vous trouve déjà à Londres, j'ai bien voulu vous dire pour votre direction que, parmi les propos que j'ai tenus ici au sieur Yorke, j'ai insisté surtout ...2

Vous vous conformerez à tout ceci dans le langage que vous tiendrez aux ministres anglais, et les presserez au mieux sur un certain plan à prendre pour nous diriger. Sur ce, je prie Dieu etc.

P. S.

Un article assez intéressant encore que vous tâcherez de faire valoir au mieux auprès des ministres anglais, c'est que, si leurs affaires ne permettent pas de faire quelque solide entreprise contre la France sur le Continent, qu'ils fassent faire au moins de temps à autre quelques démonstrations seulement, soit en faisant courir des bruits, soit par quelque autre ostentation, comme si l'on voulait tenter quelque entreprise sur les côtes de la France ou des Pays-Bas ou sur Dunkerque.3 En faisant de pareilles démonstrations, on en alarmera la France, qui se verra obligée d'y tourner son attention et d'y détacher même des troupes; ce qui secondera beaucoup les opérations du prince Ferdinand de Brunswick,



1 In einem folgenden Erlass an Finckenstein vom 13. April theilt der König dem Minister mit, dass die ehemals nach Tönning geschaffte schwere Weselsche Artillerie (vergl. S. 168) nunmehr nach Magdeburg überführt werden solle. In einem Schreiben vom 14. berichtet Eichel an Finckenstein über die Conferenzen des Königs mit Yorke: „Es hat derselbe Sr. Königl. Majestät alle gute Hoffnung gegeben, dass man sich in England ganz bereit finden lassen werde, mit Sr. Königl. Majestät ein Concert über ein sicheres Système zu nehmen.“ Ueber die Belagerung von Schweidnitz äussert Eichel, sie habe zwar ihren guten Fortgang genommen, „nachdem des Feindes mehriste Artillerie in denen Aussenwerken demontiret und stille gemachet worden; es gehet aber damit demohneracht nach der Art aller Belagerangen, die durch Sapes geführet werden, etwas langsam, jedoch flattiren sich die Kunstsverständige, dass es damit binnen 4 oder 6 Tagen zu Ende gehen werde.“

2 Es folgen Mittheilungen über die Unterredung mit Yorke genau in der gleichen Weise wie in dem Erlass an Finckenstein Nr. 9926. Vergl. dazu auch S. 373.

3 Vgl. S. 377.