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Uebrigens ist alles wegen der in meinem Schreiben erwähnten Reise decidiret, dass es dabei bleiben soll.1

Eichel.

Nach der Ausfertigung.


10506. AU CONSEILLER PRIVÉ VON DER HELLEN A LA HAYE.

Girlachsdorf, 8 novembre 1758.

J'ai bien reçu votre rapport du 16 d'octobre et celui du 21 du même mois, et je suis très content de la manière dont vous vous y êtes pris pour faire imprimer les deux pièces en question,2 et j'attends présentement la traduction allemande que vous savez.3

La conduite et les propos du baron Seckendorff4 me paraissent inconsidérés et peu mesurés. Peut-être qu'après son départ le comte d'Affry viendra à faire des propositions sur vos lieux. Vous y veillerez avec attention et engagerez le général Yorke à en faire autant.

Federic.

Nach dem Concept.


10507. AU PRINCE HENRI DE PRUSSE.

Girlsdorf, 8 novembre 1758.

Mon cher Frère. Autant que j'en peux juger par mes nouvelles et par ce qui paraît raisonnable, je crois la campagne finie; je serai demain à Schweidnitz, et je compte après-demain envoyer d'abord quelque détachement vers les montagnes pour chasser Laudon et toute sa séquelle, mais je ne crois pas qu'il nous attendra.

Si Daun avait voulu entreprendre quelque chose, il l'aurait déjà fait; mais le siège de Neisse manqué le réduit à l'absurde, et il ne lui reste qu'à prendre des quartiers en Bohême. Un chasseur arrivé de Dresde dit qu'on n'y sait aucune nouvelle de Daun, signe certain qu'il ne s'en approche pas.

Wedell sera aujourd'hui avec ses 10 bataillons, 10 [escadrons] de dragons et 10 de hussards auprès de Torgau vers Herzberg, de sorte que je crois n'avoir plus cette campagne de grands dangers à courir.

Daignez me communiquer demain les nouvelles que vous aurez, pour que je hâte ou ralentisse là-dessus mon détachement. Je fais par-



1 Vergl. Nr. 10504. In einem weiteren Schreiben vom 6. theilt Eichel mit, dass seine und Mitchell's Abreise nach Berlin, die für den Morgen des 7. angesetzt gewesen, „annoch suspendiret“ worden sei, „nachdem uns heute gegen Abend ein Feldjäger von des Königs Majestät zugekommen“ .

2 Vergl. S. 266 mit Anm. 2 und 26g mit Anm. 2.

3 Vergl. S. 271.

4 Der ehemalige österreichische Feldmarschall Seckendorff hatte im Haag dem Grosspensionär (Steyn) die friedliche Gesinnung der Kaiserin und ihre Abneigung gegen Bedrückungen der Protestanten darzulegen versucht; sein „projet de pacification“ wollte er nach der Abreise dem Grafen Affry überlassen, da der österreichische Gesandte Reischach nicht eingeweiht wäre. Als Vorschläge für den künftigen Frieden hatte Seckendorff genannt: die Abtretung von Cleve an einen sächsischen Prinzen und die Sprengung der Festungswerke von Wesel, ferner die Zurückdrängung der Häuser Hannover und Braunschweig hinter die Weser.