11718. AN DEN ETATSMINISTER GRAF FINCKENSTEIN IN BERLIN.

Freiberg, 28. December 1759.

Eichel übersendet das vom 29. datirte königliche Schreiben (Nr. 11719).726-1

Le Roi en recommande fort le secret et que rien n'en transpire. Que Votre Excellence pourtant n'en soit pas trop embarrassée. Il est vrai que notre situation ici est encore embarrassante et gênante. Nous connaissons exactement le défaut de notre cuirasse, mais non pas celui de l'année ennemie, ni où le soulier la presse. Je suis persuadé que Daun donnerait toute la Saxe au Roi, pour être plus tôt à Vienne, mais que ce sont les ordres exprès de sa cour qui l'y obligent de rester encore, qui peut-être voudra animer la France par là et leurrer la Russie de ne point se prêter au congrès de paix.726-2 Enfin que le Ciel nous préserve de nouveaux désastres! Je ne désespère pas de nos affaires, surtout si M. Keith a négocié habilement à Pétersbourg;726-3 ce sera le grand nœud de tout.

Quand le Roi partira demain, je crois que je pourrai bien rester ici. Il faut que l'expédition se décide pendant trois ou quatre jours...

Eichel.

Nach der Ausfertigung.



726-1 Eichel's Schreiben vom 28. und das königliche vom 29. führen von Finckenstein's Hand den gleichen Eingangsvermerk: „Praesentaturn 31 décembre 1759“ ; vermuthlich ist das königliche schon am 28. aufgesetzt, aber erst am Morgen des 29. unterzeichnet und datirt worden.

726-2 Vergl. Nr. 11684.

726-3 VergL S. 697. 709.