<157> Je suis persuadé que vous conviendrez que nous voici pressés par là de tous côtés, sur quoi cependant je ferai de mon mieux pour m'opposer au possible contre les entreprises que les ennemis voudront tenter.

Federic.1

Nach der Ausfertigung.


11894. AU FELD-MARÉCHAL PRINCE FERDINAND DE BRUNSWICK.

Freiberg, 6 mars2 1760.

C'est pour remercier Votre Altesse des nouvelles que vous m'avez communiquées par votre lettre du 29 février, que je viens de recevoir, et qui donnent de bonnes espérances au moins selon ce que M. de Rouillé marque,3 pourvu que cela continue et qu'on en voie une bonne fois la réalité sur cela; car, à ne rien dissimuler à vous de ce que j'en pense, je soupçonne encore un peu la bonne foi des Français, qui me paraissent traîner à dessein, soit pour voir préalablement la tournure que les opérations prendront à mon égard, soit pour cacher quelque autre dessein qu'ils méditent; car, s'ils avaient tant d'envie qu'ils font paraître, pour faire leur paix séparément avec l'Angleterre et ses alliés, ils n'auraient qu'à s'expliquer d'une façon nette par le comte d'Affry à La Haye avec M. de Yorke, de sorte qu'il ne dépend que d'eux pour parvenir à la négociation, si leur intention est nette et sincère.

Quant à nous ici, tout paraît encore tranquille, mais mes nouvelles sont que les Russiens commencent à se remuer pour quelque dessein,



1 Dem Geheimen Rath Koppen in Berlin wird, Freiberg 6. März, befohlen, „dass Ihr nunmehro sogleich die Verpflegung vor das Corps d'armée in Schlesien, so Mein Bruder, des Prinzen Heinrich Liebden, commandiren wird .., und zwar auf drei Monate, zum Voraus parat halten sollet“ ; dies werde um so leichter geschehen, „da das combinirte Oberdirectorium und Feldcommissariat zu Wittenberg so viel hier aus Sachsen an Fonds zusammenbringen wird, dass wir binnen solcher Zeit keine Gelder zur Verpflegung des hiesigen Corps d'armée durch Euch nöthig haben werden“ , und da andrerseits der Minister Schlabrendorff in Schlesien die 10 Bataillone bei Landeshut aus schlesischen Geldern bezahlen und nach drei Monaten so viel aus den schlesischen Revenus zusammen haben werde, „dass er alsdann mit der Verpflegung des ganzen schlesischen Corps d'armée wird continuiren können“ .

2 Dem Erbprinzen von Braunschweig schreibt der König am 6. März: „L'estime que j'ai pour votre chère personne, ne saurait être plus grande; l'amitié qui en résulte, lui est égale et sans bornes, et c'est pour témoigner à Votre Altesse les égards que j'ai conçus pour vos belles qualités, que je vous ai fait présenter l'épée dont ii est question, pour marque de la haute opinion que vous méritez si justement de ma part.“ (Vergl. S. 121. Anm. 2.)

3 Ein aufgefangenes Schreiben von Rouillé an den französischen Residenten in Hamburg vom 15. Februar, das nach des Prinzen Bemerkung „toute pacifique“ war. „II y dit que c'est le maréchal de Belle-Isle qui a été chargé par Sa Majesté Très-Chrétienne de ménager les négociations entamées pour la paix. Le duc de Choiseul lui est contraire.“ — Der König hat Mitchell hiervon Mittheilung gemacht. [Mitchell an Holdemesse, Freiberg 9. März. London. British Museum.]