<432> mais il s'était retiré de ces environs-ci cette dernière nuit. Vous en donnerez connaissance à Berlin et au comte de Finckenstein, en ajoutant à celui-ci que, s'il dépendait en quelque façon de moi d'y réussir, j'attaquerais Daun. Il faut que je m'arrange sur l'article du pain. Si je le reçois, j'attaque demain.

[Federic]

Nach der von Eichel dem Minister Graf Finckenstein mitgetheilten Abschrift.1


12185. AU PRINCE HENRI DE PRUSSE.

Radeburg, 19 juin 1760.

Bien que je me fusse flatté de pouvoir attaquer dans ces contrées-ci le corps des troupes autrichiennes aux ordres de Lacy, je n'aurai plus moyen de le faire, depuis qu'il s'est mis en marche aujourd'hui pour Radeberg, n'osant trop m'éloigner, de crainte de me mettre l'ennemi à dos et aux deux côtés. Il est avéré que Daun attend l'armée de l'Empire le 22 de ce mois à Dresde, et je calcule qu'il s'y acheminera aussi le 22 ou le 23. Le seul parti qui me restera à prendre dans ce cas, ce sera de devancer Daun en Silésie par des marches forcées, pour me trouver en six ou sept marches dans les environs de Bunzlau et le 29 sur les bords du Bober,2 et je tâcherai d'attirer à moi Fouqué, en dirigeant ma marche sur Schweidnitz.

Federic.

Nach der Ausfertigung.


12186. AN DEN GENERAL DER INFANTERIE BARON DE LA MOTTE-FOUQUÉ.

Radeburg, 19. Juni 1760.

Ich habe Euer Schreiben unterm 14. Junii erhalten, und kann Ich Euch darauf in Antwort sagen, dass Ich allerdings bei Meiner instehenden dortigen Hinkunft aus Schweidnitz werde leben müssen, und werde Ich, um Glatz zu befreien, wohin Meine gegenwärtige Demarches abzielen, nothwendig eine Diversion, da es nicht wohl anders sein kann, auf der Seite von Königsgrätz dem Feinde zu machen suchen müssen. Ich habe Euch bereits zu zweien Malen befohlen, den Feind aus Landeshut zu delogiren,3 und erwarte Ich noch hierüber Euren Bericht.

Ich hatte Mir vorgenommen, den General Lacy heute zu attaquiren; da er sich aber in der verwichenen Nacht von hier zurückgezogen, so



1 Die Abschrift bildet einen Theil von Eichels Schreiben, d. d. Meissen 19. Juni. In diesem fügt Eichel hinzu, er erhalte so eben einen zweiten Brief vom Könige, dem zufolge er am nächsten Tage mit Mitchell zum Könige aufbrechen werde.

2 Die gleichen Mittheilungen ergehen am 19. Juni in einem deutschen Schreiben an Fouqué. Hinzugefügt ist: „Ihr werdet Euch also bei Bunzlau auf Brod arrangiren müssen, bis Ich zu Euch stosse, da Ich Mich dann vorerst nach Schweidnitz, um Mich mit Euch zu conjungiren, ziehen werde.“

3 Vergl. Nr. 12160 und 12169.