<41>parti qu'assurément je ne prendrais pas, si Elle ne m'y oblige. Je suis avec tous les sentiments d'amitié et d'estime, Monsieur mon Frère et Cousin, de Votre Majesté le très bon frère et allié

Federic.

Nach Abschrift der Cabinetskanzlei.


701. AU GÉNÉRAL COMTE DE RUTOWSKI A IGLAU.

Znaym, 20 février 1742.

Monsieur. En cas que l'état de votre santé ne veuille pas vous permettre de venir me voir, je vous prie de m'envoyer ici une personne habile et de confiance, puisque je médite un dessein dont l'exécution, sans que les troupes saxonnes fassent beaucoup de besogne, pourrait faire du bien à nous, pourvu que je sois assuré qu'elles resteront jointes avec moi. Je suis etc.

J'ai reçu des nouvelles très intéressantes et de grande conséquence, de la dernière nécessité que nous nous arrangions.

Federic.

Nach einer Abschrift im Königl. Haupt-Staatsarchiv zu Dresden.


702. AU GÉNÉRAL COMTE DE RUTOWSKI A IGLAU.

Znaym, 20 février 1742.

Monsieur. J'ai reçu votre lettre du 19, qui m'a comblé de joie en m'apprenant les ordres que vous avez reçu du Roi votre maître de rester avec moi, et je suis persuadé que cela ne manquera pas de faire un très bon effet à notre cause commune. Je crois qu'il sera nécessaire à présent que vos troupes s'avancent jusqu'à Teltsch et se postent dans la ligne dont je suis convenu avec M. le général Renard. Après cela, il pourrait être nécessaire de faire une telle disposition, afin que les troupes en cas de nécessité se puissent joindre au plus tôt. Pour avoir aussi des avis de l'ennemi et pour être d'autant mieux assuré contre toute surprise, je suis persuadé que vous ne manquerez pas de patrouilles vers Neuhaus. Comme selon toutes les apparences nous ferons le siége de Brünn au printemps qui vient, la précaution pourrait être bonne de faire en attendant quelque magasin à Trebitz, pour s'en servir pendant le temps du siége. Au reste, je vous prie de croire que vous serez toujours le bien venu, quand il vous plaira de venir me voir, étant avec toute l'estime imaginable etc.

Je suis charmé des nouvelles que vous me marquez avoir reçues de votre cour, elles ne peuvent que procurer un bon effet dans la conjoncture présente.

Federic.

Nach einer Abschrift im Königl. Haupt-Staatsarchiv zu Dresden.