<443>satisfait du détail que vous m'y avez fait sur toutes les affaires dont je vous ai chargé. J'espère qu'il n'y aura pas de changement dans la résolution qu'on a prise d'envoyer le grand-maréchal de Bestushew à quelque cour étrangère, et que cela vous facilitera les moyens pour faire éloigner de même son frère, le Vice-Chancelier.

J'approuve fort que vous traversiez de votre mieux le dessein qu'on a de marier le Grand-Duc à une princesse de Saxe, et je me flatte d'avoir bientôt de vos bonnes nouvelles au sujet de l'accession au traité de Breslau, et de la garantie de la Silésie contre celle des États que l'Impératrice vient d'acquérir. Et comme vous êtes muni des pleinspouvoirs nécessaires pour cela, vous pouvez dresser vous-même l'article de cette garantie réciproque, si le temps presse.“1 .....

„Quant au point des représentations à faire au roi de Danemark pour qu'il se désiste de son entreprise sur la Suède, vous serez déjà instruit par mes ministres du département des affaires étrangères de quelle manière je me suis prêté à ce que l'Impératrice a désiré de moi sur ce sujet, et qu'elle en sera contente. D'ailleurs ma lettre du 28 du septembre passé vous aura déjà appris que je ne veux point refuser de donner les mains à un mariage d'une de mes sœurs avec le prince royal de Suède, quoique sous la condition expresse qu'on ait pris auparavant des mesures au sujet du jeune Iwan et de sa mère, de la manière que je vous l'ai déjà mandé.“ 2 . . .

Federic.

Auszug aus dem Concept.


1224. AU CONSEILLER. BARON LE CHAMBRIER A PARIS.

Berlin, 12 octobre 1743.

J'ai vu par votre dépêche du 20 de septembre dernier l'entretien que vous avez eu avec le sieur Amelot, et j'entre entièrement dans les sentiments de ce ministre que ce serait donner la comédie à certaines cours que de vouloir rechercher la conduite tenue par le sieur Hatsel pendant son séjour à Mayence, ou d'examiner de trop près ce qu'il y a négocié, et s'il a outre-passé les bornes de sa commission.3 Vous laisserez donc tomber entièrement cette affaire, et je veux bien prendre pour de l'argent comptant les explications qui vous ont été données là-dessus4 par le ministère de Sa Majesté Très Chrétienne, dont la conduite qu'il tiendra dans la suite à mon égard, pourra donner le meilleur démenti à ces sortes d'imputations, ce que vous pourrez lui insinuer.

Federic.

H. Comte de Podewils. C. W. Borcke.

Nach dem Concept. Zu Grunde liegt eine mündlîche Weisung des Königs.



1 Es folgt eine Wiederholung der Weisungen in Betreff des dem Gesandten angewiesenen Dispositionsfonds. Vergl. oben Nr. 1202 S. 428.

2 Der Schluss betrifft Werbeangelegenheiten.

3 Vergl. oben Nr. 1161. 1162 S. 395 ff.

4 Bereits am 30. August. Vergl. Droysen V, 2, 99 Anm. 3.