<364> qui en sont à présumer de ce que vous aurez à vous opposer à deux armées ennemies, l'une aussi forte en nombre que l'autre, à moins qu'on ne songe sérieusement à Londres de convenir au plus tôt avec la France d'une suspension d'armes.

Federic.

P. S.

Après avoir signé ma lettre, je viens de recevoir celle que vous m'avez écrite du 28 de ce mois. Plût au Ciel que l'échec que malheureusement les Anglais ont essuyé dans leur entreprise de Belle-Isle,1 les rende un peu plus traitables pour une négociation solide de paix, et que ce petit avantage ne rende fière la France, pour commencer a se raidir contre. C'est toujours quelque chose que la plupart brûlé du magasin des Français à Wesel, au moins pour quelque temps. Mes vœux sont, en attendant, que la pauvre ville n'en ait pas souffert, pour être comprise dans cet incendie.

J'ignore absolument que le sieur de Jeanneret2 m'eût proposé depuis peu des avancements aux escadrons qui sont à votre armée, il faut que sa lettre soit perdue ou égarée. Comme Laudon est auprès de Braunau et qu'il vient d'occuper Landeshut et les montagnes aux environs,3 des que le général Goltz les a abandonnés pour assembler de plus prés ses troupes, je suis pressé de me rendre en Silésie et sur le point de partir. A mon arrivée là, je prendrai d'abord information si peut-être la lettre de Jeanneret est allée au régiment de Malachowski; je ferai de mon mieux pour rendre complet en officiers les escadrons, quoique j'en aurai de la peine, vu que le chef avec nombre d'officiers du régiment sont prisonniers et que, d'ailleurs, le régiment est destiné pour servir contre les Russes. Au reste, comme il ne saurait guère manquer que nous ne commencions bientôt le branle, vu l'intention que les Autrichiens ont d'envahir autant que possible de la Silésie, il ne saurait pas tarder longtemps que vous n'ayez de nos nouvelles.

Federic.

Obwohl der hiesige böhmische Gesandte4 von der Kaiserin als erster Gesandter auf dem Friedenscongress zu Augsburg wirklich ernennet, so bin doch dabei zugleich in sicherer Erfahrung gekommen, wie die Kaiserin sich zu solchem Schritt gezwungen gesehen, da der russische Hof ausdrücklich declariret, sich von der Alliance zu trennen, falls dem Friedensgeschäfte nicht beigetreten werden wollte; jedoch wäre von dem französischen Hofe, welcher ebenfalls dem russischen ganz nachgeben müssen, die bündigste Versicherung geschehen, die Sache mit allem Nachdruck annoch auszuführen, und wäre der feste Entschluss gefasset, die Operations fortzusetzen, um den Frieden desto eher und, wie man sich schmeichelt, desto vortheilhafter zu erhalten, zu dem Ende die am Niederrhein sich versammlende französische Armee mit dem ehesten in das Westphälische vorrücken soll, und der General Laudon wäre beordert, die Operations in Schlesien anzufangen.

Nos nouvelles sont que la suspension d'armes de deux mois dont on a parle, paraît destituée de fondement. Il ne paraît pas jusqu'à présent qu'il y ait rien de



1 Vergl. S. 348.

2 Oberstlieutenant im Husarenregiment Malachowski.

3 Vergl. S. 360. Anm. 3.

4 Graf Christian August von Seilern.