<605> damit wir nicht zu weit auseinander kommen, und werde Ihnen von allem, was Ich thuen werde, als auch was überhaupt zu thun ist, Nachricht geben.

Friderich.

Nach der Ausfertigung.


13150. AU SECRÉTAIRE BENOÎT A VARSOVIE.

Au quartier général de [Bunzelwitz, 21 août 1761].1

J'ai reçu à la fois vos rapports du 24 et du 29 juillet, avec ceux du 5 et du 8 de ce mois. J'ai été bien surpris des doutes qui sont tombés dans l'esprit de votre ami2 au sujet des sommes destinées pour le kan des Tartares à certaine fin.3 Voudriez-vous que je hasardasse cette somme en l'air, sans avoir vu auparavant l'accomplissement de mes intentions pour lesquelles je les sacrifier et quel autre tour voudriez-vous que je prisse que celui que j'ai pris pour remettre la somme? Serait ce par Vienne? ou par des remises au banquier de la cour à Varsovie que ces sommes seraient payables? de sorte donc que vous conviendrez vous-même qu'il ne reste aucune voie plus sûre et convenable que celle dont je me suis avisé. C'est à vous, au surplus, de presser le sieur Rexin pour remettre l'argent en bonnes mains, afin qu'[il]4 saura être payé, dès que la levée de bouclier se sera faite, et c'est alors aussi qu'on saura parler raisonnablement des récompenses de ma part.

Au surplus, je ne veux point vous dissimuler que je ne saurais envisager tout cela [que] comme des difficultés controuvées de la part de votre ami, qui, avec la meilleure intention du monde, sent à présent qu'il a pris sur soi une tâche trop onéreuse pour lui, par l'irrésolution ordinaire des Polonais, qui ne lui laisse guère entrevoir un succès favorable. Expliquez-vous donc tout naturellement à ce sujet avec lui, et s'il croit qu'au cas que la grande affaire avec le Kan ne saurait avoir lieu cette année-ci, par la saison déjà trop avancée, [il]5 ne saura trouver l'occasion à disposer le Kan à ce qu'il me prête à ma disposition 1 ou 2000 Tartares déterminés et bien montés, pour en pouvoir faire faire, l'hiver qui vient, une incursion dans les États héréditaires de l'Autriche et ravager la Moravie à leur profit, après que j'y aurai joint à peu près 1000 hussards pour les diriger. Il s'entend que je paierai pour le corps des Tartares une certaine somme en argent au Kan, dont on conviendra, outre le butin que ces gens feront alors par leurs mains dans le pays ennemi. J'attends à son temps le rapport que vous me ferez au sujet de cette nouvelle proposition.

Federic.

Nach dem Concept.



1 Das Tagesdatum nach der Empfangsbestätigung Benoits in seinem Bericht, d. d. Warschau 2. September.

2 Gadomsky. Vergl. S. 505.

3 Vergl. Nr. 12895.

4 In der Vorlage: „elle“ .

5 Vorlage: „votre ami“ .