12833. AU FELD-MARÉCHAL PRINCE FERDINAND DE BRUNSWICK.

Meissen, 19 avril 1761.

Der König dankt dem Prinzen für Mittheilungen über den Oberst Gschray und den Oberstlieutenant Thürriegel. (Vergl. S. 223 und S. 320).

En attendant, après que la capitulation avec Gschray a une fois passé, il faudra bien que je voie de quelle façon il s'acquittera de son entreprise. S'il assemble son corps, je le ferai marcher à sa destination vers le comté de Hohnstein; s'il ne s'en acquitte pas, il n'y aura rien de perdu.

Au surplus, après que les Français ont déclaré à nous leurs sentiments pacifiques et le désir qu'ils ont pour une prompte suspension d'armes, il dépendra seul de l'Angleterre d'accélérer cela ou non, et d'y mettre fin.

Je vous envoie ci-joint la dislocation de l'armée française que je tiens de bon lieu; pour moi, je suis sur le moment de mon départ. Je fais des vœux pour vous, pour que l'armistice soit bientôt réglé entre les deux armées. Si on le conclut pour quelques mois, je crois pendant ce temps pouvoir me servir en Saxe de mes hussards et du bataillon franc que vous avez là-bas,345-1 à moins que l'on ne recommence en Westphalie les opérations.

Federic.

Nach der Ausfertigung im Kriegsarchiv des Königl. Grossen Generalstabs zu Berlin. Der Zusatz eigenhändig.

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345-1 Vergl. S. 336.