<58>les sûretés, qu'elle veut me faire, d'une manière où je puisse être sûr de mon fait et sans appréhensions.

Au reste, j'approuve que vous n'avez point envoyé votre relation au département des affaires étrangères, et vous vous conformerez à ce que je vous ai ordonné là-dessus.

Federic.

Nach dem Concept.


1359. AU MINISTRE D'ÉTAT COMTE DE PODEWILS A BERLIN.

Podewils berichtet, Berlin 12. März: „En conformité des ordres de Votre Majesté, j'ai déclaré cette apres-midi à M. de Rudenschôld que Votre Majesté m'avait chargé de lui dire qu'il pourrait mander à sa cour qu'Elle S'était bien voulu rendre aux vœux du prince royal de Suède, du Sénat et de toute la nation, en accordant au susdit Prince Son Altesse Royale, Madame la princesse Ulrique, sœur de Votre Majesté, pour sa future épouse; que Votre Majesté espérait que le prince royal de Suède et la nation répondraient à la complaisance avec laquelle Elle S'était prêtée à leurs souhaits en cela, par un juste retour de reconnaissance, et que ce serait toujours un puissant motif pour faire désirer d'autant plus à la Suède une alliance étroite avec Votre Majesté pour l'intérêt et le bien réciproque des deux couronnes. M. de Rudenschöld pleurait de joie quand je lui annonçais cette nouvelle, et il en était tellement saisi qu'il ne me répondit d'abord que par des larmes et des paroles entrecoupées.“ Podewils berichtet weiter uber die mit Rudenschöld getroffenen näheren Vereinbarungen.

[Berlin, 12 mars 1744.]

Comme la chose est faite et finie, il n'y aura nulle difficulté d'en parler à la Reine, à ma sœur et au monde. Je crois même qu'il vaut mieux la publier, car c'est le moyen de faire que cela ne pourra plus se rétracter.

Ma sœur demande pour toute condition qu'elle ne soit pas obligée de renoncer à ses parents et qu'elle puisse de temps à autre sortir de Suède pour les revoir ; je crois que ce sera un point facile à régler, d'autant plus que le prince de Holstein viendra faire un tour dans ses États d'Allemagne; elle pourrait pour quelque temps venir ici auprès de ses parents.

Nach der eigenhändigen Aufzeichnung (praes. 12. März) am Rande des Berichts. Königl. Hausarchiv zu Berlin.


1360. AU COMTE DE BRUHL, MINISTRE DU CABINET, A DRESDE.

Potsdam,1 18 mars 1744.

Monsieur. J'ai reçu avec beaucoup de plaisir la lettre par laquelle vous avez bien voulu me recommander les intérêts du comte de Kolowrat,2



1 Wohl verschrieben fur Breslau. Das Concept ist von Eichel's Hand, der den König auf der Reise nach Schlesien begleitete. Brühl's Brief ist aus Dresden vom 10. März.

2 Schwager des Grafen Brühl.