1422. AU CONSEILLER PRIVÉ DE GUERRE EICHEL A POTSDAM.

[Potsdam, 7 mai 1744.]

Chambrier ne m'écrit jamais un mot de mes affaires. Que je lui demande deux choses: l'une, si j'ai des négociations avec la cour de Versailles; car il y a six semaines que je vis sur cet article dans une ignorance parfaite. La seconde est le chapitre des opérations militaires, sur lesquelles le sieur Chambrier tient un aussi profond silence, comme s'il n'était pas question de guerre. En un mot, on doit lui écrire que je suis très mécontent de la sécheresse de ses relations, et que je veux être beaucoup mieux instruit que je ne le suis, sur des points aussi importants que le sont mes négociations et les opérations des Français.

Federic.

Nach der eigenhändigen Aufzeichnung in dorso eines Berichts von Chambrier, Paris 24. April. Demgemäss Immediaterlass an Chambrier, Potsdam 7. Mai.