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1942. AN DEN ETATSMINISTER GRAF PODEWILS IN BERLIN.

Im Lager [bei Chlum], 28. Juli 1745.

... „Des Königs Majestät verlangen, dass Ew. Excellenz alle auswärtige Minister über den Einhalt des Postscripti1 wohl und en detail cito instruiren möchten. ... Ohnerachtet aller nun genommenen Mesures soll die bekannte Andriésche Negociation fortgesetzet und bestmöglichst tractiret werden, mit dem Beifügen, dass es nur in den Händen des dasigen Souveräns und Mylord Harringtons stehen würde, diesen verdriesslichen Dingen durch bekannte Mittel und Wege ein Ende zu machen.“

Graf Podewils soll „sich unter der Hand mit des Etatsministers Herrn von Boden Excellenz zusammenthun und bestmöglichst überlegen, auf was Art man am füglichsten eine Liste von allen den Capitalien, Waaren und Effecten, welche Sr. Königl. Majestät Vasallen und Unterthanen zu Leipzig oder sonsten in Sachsen zu fordern und zu stehen hätten [anfertigen könnte], damit vor Dero Conservation gesorget werden könne. Sothane Liste sollte alsdann zu seiner Zeit ... an des Prinzen Dietrich Durchlaucht zur näheren Beförderung gesandt werden.“

Eichel.

Auszug aus der Ausfertigung.


1943. AU MINISTRE D'ÉTAT BARON DE MARDEFELD A SAINT-PÉTERSBOURG.

Camp de Chlum, 31 juillet 1745.

Les deux relations que vous m'avez faites le 10 de juillet, m'ont été bien rendues. Comme je vous ai déjà mandé la résolution que j'ai prise de ne plus souffrir si patiemment toutes les avanies intolérables que la cour de Dresde m'a faites et qu'elle continue à me faire, mais de l'attaquer dans son propre pays pour en avoir raison, ma volonté est que vous devez sans perte du temps représenter aux ministres de Russie que, comme il est assez connu, tant à l'Impératrice qu'à ses ministres, de combien de façons outrageantes la cour de Dresde m'avait traité jusqu'à présent, et tout ce qu'elle fait pour pousser ma patience à bout, nonobstant de tout ce que de mon côté j'avais fait et travaillé pour me rapprocher d'elle et pour vivre en paix avec elle, je m'étais vu à la fin indispensablement obligé de rompre ouvertement avec cette cour, qui jusqu'ici n'avait fait autre chose que d'avoir en but ma perte totale, et dont l'aigreur contre moi était allée si loin qu'elle avait voulu aujourd'hui partager mes États entre elle et la reine de Hongrie; qu'on n'ignorait pas combien de tentatives j'avais faites et combien- de propositions j'avais fait faire à cette cour pour vivre en repos avec elle, mais qu'elle les avait toutes refusées fièrement ou éludées, et témoigné par toutes ses démarches qu'elle ne voulait nullement



1 S. 241.