<9> la Silésie, soit par une remontrance énergique qu'elle fît au roi de Pologne en ma faveur; sur quoi je me remets à ce que je vous ai ordonné par mes autres dépêches1 d'aujourd'hui.

Vous ferez en même temps tout au monde pour vous attacher de plus en plus le Vice-Chancelier, dont je suivrai le conseil par rapport aux affaires de Pologne,2 pourvu qu'il veuille aider à brider les Saxons. Vous n'oublierez non plus de me conserver l'amitié des sieurs de Brummer et de Lestocq, et j'attends votre rapport sur ce que je leur suis en arrière. Enfin, il faut absolument que vous tâchiez à tirer des ministres ou cap ou aile, et les empêcher de donner les moindres espérances aux ministres anglais, saxons et autrichiens sur quelque secours de la Russie. Sur ce qui est du présent d'un beau carrosse que vous et le Vice-Chancelier croient qu'il pourrait faire plaisir à l'Impératrice si je lui en envoyais un, j'attends encore votre rapport si vous croyez d'une nécessité absolue que j'envoie à l'Impératrice un pareil présent, et si cela pourra faire un effet particulier sur son esprit ou non. Au premier cas, je le ferai volontiers; de même que je serais bien aise de ménager dans le temps présent les frais que je serai obligé de faire sur cela, si un pareil présent était ou non absolument nécessaire ou sans fruit. Vous ne manquerez pas de m'en mander vos pensées au plus tôt possible.

Federic.

Nach dem Concept.


1685. AN DEN ETATSMINISTER GRAF PODEWILS IN BERLIN.

Berlin, 14. Januar 1745.

Der König befiehlt, den Legationssecretär Beck im Haag anzuweisen, „wie zwar derselbe continuiren könne, gelegentlich und sonder Affectation von Sr. Königl. Majestät Neigung zu einem raisonnablen und billigen Frieden zu reden; jedoch sollte der p. Beck darunter auch das gehörige Ménagement brauchen und sich nicht zu sehr antragen noch zu weit gehen, sondern vielmehr dahin antragen, dass die wohlgesinnete Staaten ein Project eines Friedens entwerfen und darüber mit Sr. Königl. Majestät confidemment communiciren möchten, die alsdann alles, was nur raisonnablement geschehen könnte, dazu beitragen würden.“

Eichel.

Nach dem Concept.



1 Erlasse aus dem Ministerium in Ausführung von Nr. 1683.

2 Woronzow hatte dem Gesandten gesagt „que sa souveraine ne souffrirait jamais que la république de Pologne attaquât Votre Majesté, et, pourvu qu'Elle S'abstînt à Son tour de toute hostilité contre la Pologne, l'Impératrice n'épouserait certainement pas la querelle de l'électeur de Saxe.“