1808. A LA PRINCESSE RÉGNANTE D'ANHALT-ZERBST A SAINT-PÉTERSBOURG.

Neisse, 25 avril 1745.

Madame ma Cousine. Je viens de recevoir ici la lettre que vous m'avez fait le plaisir de m'écrire. Autant la maladie dangereuse dont vous avez été attaquée m'a donné des inquiétudes, autant ma satisfaction a été complète d'avoir appris par votre propre main que vous en êtes heureusemen sortie; ce dont je vous félicite de tout mon coeur, faisant des voeux sincères pour la conservation des jours d'une amie si digne que vous, que j'honore et estime parfaitement.

Je suis d'accord sur tout ce qu'il vous plaît à me dire d'ailleurs dans votre lettre, et il y a des affaires dont on ne peut venir à bout qu'avec le temps et de la patience.

Je fais mes compliments sincères de félicitation à Monsieur le Grand-Duc et à Son Altesse Impériale, Madame la Princesse, leur souhaitant m'avez prospérités et bénédictions pour l'heureuse union qu'ils contracteront bientôt à l'extrême satisfaction de tous les vrais amis et alliés de Sa Majesté Impériale, la très digne souveraine de Russie. Quant à vous, Madame, vous me rendrez la justice d'être persuadée des sentiments d'estime et d'amitié la plus vive avec lesquels- je serai constamment, Madame ma Cousine, votre très bon cousin

Federic.

Nach Abschrift der Cabinetskanzlei.

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