<210> des suites fâcheuses que la lettre de l'ambassadeur hollandais van Hoey1 avait causées, et de considérer alors si mon intercession serait d'un meilleur succès et si je n'avais pas toute la raison du monde de ne pas m'embarquer dans une affaire dont je savais d'avance qu'elle n'aboutirait absolument à autre chose sinon qu'à me commettre avec les Anglais. C'est ce que je ne trouvais pas de ma convenance dans les circonstances où je me trouve actuellement. Vous devez insinuer tout cela au marquis de Valory dans les termes les plus doux et les plus polis que vous saurez imaginer. Au reste, vous devez lui faire de ma part un compliment convenable sur tous les services distingués que l'ambassadeur de France en Suède, le marquis de Lanmary, a bien voulu rendre, par ordre de sa cour, au Prince-Successeur, et vous y ajouterez quelque compliment sur le sujet du marquis de Lanmary. Sur ce, je prie Dieu etc.

Federic.

Nach der Ausfertigung.


2375. AN DEN ETATSMINISTER GRAF PODEWILS IN BERLIN.

Mardefeld berichtet, Petersburg 1. October, Bestushew habe dem schwedischen Gesandten Barck eine Note zugestellt, welche für die russischen Galeeren die Erlaubniss fordert, im Falle eines Sturms „oder wegen anderer Begebenheiten“ in den Hafen von Helsingfors einzulaufen. „Ce qui prouve que l'on médite quelque dangereuse entreprise et qu'on veut appuyer le parti russien à Stockholm par la force et le mettre en état de se servir de menaces … Barck a plié devant Bestushew … il est garçon d'esprit et de mérite, mais trop attaché au parti contraire à la jeune cour de Suède, et par une suite naturelle dévoué au premier ministre de Russie.“

Potsdam, 16. October 1746.

Der König befiehlt, dass dem Grafen Finckenstein alles was Mardefeld „wegen der detestablen Absichten des Grafen Bestushew gegen Schweden gemeldet hat, als auch was mit dem Grafen Barck passiret ist und was sonsten der Herr von Mardefeld wegen der Gesinnung des letzteren berichtet hat, ganz ausführlich en chiffres communiciret werden soll, um seine Mesures deshalb zu nehmen.“

Da der Hof zu Wien „aus leicht zu erachtenden Ursachen nicht angestanden, die dem Herrn Grafen von Podewils zu Wien ehedem gegebene schriftliche Antwort2 drucken zu lassen,“ so befiehlt der König, „dass das von gedachtem Herrn Grafen von Podewils auf gedachte Antwort dem wienerschen Ministerio zugestellte Promemoria3 der Länge nach und von Wort zu Wort in den französischen sowohl als teutschen Zeitungen ebenmässig gedrucket und public gemachet werden soll.“ Andrié in London soll über alle Differenzen mit dem wiener Hofe auf das eingehendste instruirt werden, zumal über die Angelegenheit des Grafen Henckel.

Eichel.

Auszug aus der Ausfertigung.



1 Vergl. S. 196.

2 Vergl. S. 166 Anm. 1.

3 Vergl. ebend. Anm. 2.