2272. AU BARON D'ASSEBURG, MINISTRE DE L'ÉLECTEUR DE COLOGNE, A BRÜHL.

Rheinsberg, 12 juillet 1746.

Monsieur le baron d'Asseburg. Les marques que je vous ai données de mon attention, ont leur source dans mes sentiments pour vous et le cas que je fais de votre personne; je serai toujours charmé de trouver des occasions à vous les renouveler. Je suis extrêmement<131> sensible aux témoignages d'amitié de Son Altesse Sérénissime Électorale et à toutes les choses obligeantes qu'elle a bien voulu vous ordonner de m'écrire de sa part; assurez-la, je vous prie, que je les ressens vivement et comme je le dois; je serai charmé que vous me procuriez les moyens de lier et d'entretenir entre nous l'amitié et l'harmonie la plus étroite. C'est un soin dont je me remets sur vous avec confiance, et je saisirai toujours avec empressement les occasions de marquer à Son Altesse Sérénissime Électorale la vérité et la sincérité de mes sentiments, dans la persuasion où je suis qu'elle se portera à y correspondre. Je suis avec beaucoup d'estime, Monsieur, votre affectionné

Federic.

Nach Abschrift der Cabinetskanzlei.