4058. AU CONSEILLER PRIVÉ DE LÉGATION FRÉDÉRIC DE VOSS A COPENHAGUE.

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Voss und Diestel berichten, Kopenhagen 27. December, über eine Unterredung mit Lemaire, der ihnen u. A. gesagt habe: „Que, sans l'appréhension du rétablissement de la souveraineté en Suède, on verrait bientôt régner une amitié cordiale entre les cours de Danemark et de

Berlin, 6 janvier 1750.

J'ai reçu votre dépêche du 27 de décembre. J'apprends volontiers que le ministre de France regarde avec tranquillité les mouvements extraordinaires que les sieurs Titley

Suède; qu'il était à souhaiter que Votre Majesté pût convenir avec le Roi son maître d'un expédient propre à tranquilliser le Danemark sur ce sujet, et qu'il était persuadé qu'en ce cas-là on ne ferait point de difficulté ici de garantir la Silésie. Nous lui répondîmes qu'autant que nous pouvions juger des intentions de Votre Majesté, l'événement de la souveraineté en Suède Lui était entièrement indifférent, mais que nous ne croyions pas qu'Elle prendrait des mesures à cet égard, à moins que cela ne se fît du consentement de la Suède.“

et Korff se donnent pour ébranler la cour de Danemark par l'appréhension du rétablissement de la souveraineté en Suède, parceque je ne saurais que présumer par là que l'abbé Lemaire est bien sûr de son fait et qu'il peut sûrement espérer qu'il entretiendra cette cour dans la bonne disposition où elle a été mise. Au surplus, la réponse que vous avez faite à ce ministre, quand il vous a sondé sur le moyen le plus propre à tranquilliser le Danemark contre ces appréhensions, a toute mon approbation; aussi resterez-vous dans ces propos, jusqu'à ce que vous avez mes ordres ultérieurs là-dessus.

Federic.

Nach dem Concept.