<257>cularités intéressantes, vous devez tâcher d'avoir de bonnes notions de ce que ces dépêches auront marqué, afin de pouvoir m'en faire votre rapport.

Je vous sais bien du gré de l'avis que vous m'avez donné par rapport à la résolution prise dans le comité secret pour autoriser le Sénat de Suède de renouveler les traités avec moi et avec la France.1 Sur quoi je vous dirai pour votre direction que je me concerterai làdessus avec la cour de Versailles et que je ne ferai aucune démarche à ce sujet que de concert et de pas égal avec la France. En attendant, je me réserve de vous faire savoir encore mes intentions plus précises là-dessus.

Federic.

Nach dem Concept.


5656. AU CONSEILLER PRIVÉ DE GUERRE DE KLINGGRÆFFEN A VIENNE.

Potsdam, 4 novembre 1752.

J'ai bien reçu votre rapport du 25 du mois passé. J'espère d'apprendre par la première ordinaire qui nous va arriver d'Hanovre, le dénouement de la négociation qu'on a reprise avec le baron de Wrede, et il faut bien qu'elle ait tiré à sa fin, puisque le duc de Newcastle a voulu partir pour Londres le 30 dernier, où le Roi ira aussi, le 8 de ce mois. En attendant, je n'augure pas trop bien du succès de cette négociation, et toutes les apparences sont qu'elle échouera, vu la hauteur avec laquelle le ministre autrichien s'explique envers le susdit baron.2 Quant aux affaires de la Turquie, les nouvelles que vous m'en donnez, marquent assez qu'il y a là une certaine fermentation qu'on réprimera difficilement et qui ne saurait finir que par quelque éclat.

Federic.

Nach dem Concept.


5657. AU CONSEILLER PRIVÉ DE LÉGATION DE HÆSELER A COPENHAGUE.

Potsdam, 4 novembre 1752.

Les dépêches que vous m'avez faites du 24 et du 28 du mois dernier, m'ont été bien rendues, sur lesquelles je suis bien aise de vous faire observer qu'il ne faut pas que vous croyiez la cour de Danemark aussi importante comme si c'était elle qui gouvernait ou décidait les grandes affaires de l'Europe; car jusqu'à présent nous ne l'envisageons point comme telle, quelque considération que nous ayons d'ailleurs pour elle et pour son amitié. Quant à l'ostentation qu'elle a faite par les Mouvements de quelques-unes de ses troupes par rapport à ses démêlés



1 Vergl. Nr. 5654,

2 Ein Contreprojet des Kaiserlichen Gesandten von Vorster, Hannover 24. October, auf den mainzischen Vermittelungsvorschlag vom 29. August S. 211 Anm. 2) veranlasste den Herzog von Newcastle zur Vorlegung eines „Projet pour concilier les projet et contreprojet, Hanovre 28 octobre.“