5381. AU CONSEILLER PRIVÉ DE GUERRE DE KLINGGRÆFFEN A VIENNE.

Potsdam, 17 mars 1752.

Je conviens parfaitement avec vous de la nécessité qu'il y a que la France mette plus d'attention à bien observer ce qui se traite auprès de la cour de Madrid et qu'elle soit attentive surtout aux manœuvres du sieur Migazzi; mais, à ce que je m'y entends, il coûtera encore pour mettre en mouvement le ministère de France là-dessus.

Je vous sais bien du gré des particularités que vous m'avez marquées au sujet de ce qui est arrivé avec le général Pretlack à Pétersbourg,68-1 et j'en suis d'autant plus satisfait que mes dernières nouvelles de ce lieu me confirment pour la plupart ce que vous avez appris à ce sujet.

Federic.

Nach dem Concept.



68-1 Nach Klinggräffen's Bericht vom 8. März sollte die Kaiserin von Russland Pretlack's Abberufung verlangt haben, worauf der wiener Hof seinen Botschafter veranlasst hätte, dieselbe aus Gesundheitsrücksichten zu erbitten. Vergl. S. 34.