<92>dresse avec laquelle je suis jusqu'au dernier soupir de ma vie, ma très-chère sœur, etc.

80. A LA MÊME.

Berlin, 1erjuin 1740.



Ma très-chère sœur,

Le bon Dieu a disposé hier à trois heures de notre cher père. Il est mort avec une fermeté angélique, et sans souffrir beaucoup. Je ne saurais réparer la perte que vous venez de faire en lui que par la parfaite amitié et sincère tendresse avec laquelle je suis toute ma vie

Votre très-fidèle frère,
Federic.

81. DE LA MARGRAVE DE BAIREUTH.

(Baireuth) 4 juin 1740.



Sire,

Dans l'accablement et la douleur où m'a jetée la triste nouvelle de la mort du Roi, les assurances que Votre Majesté me donne de la continuation de ses bonnes grâcesa font mon unique consolation. Je ressens bien vivement la perte que je viens de faire; la mort d'un


a Le mot grâces est omis dans l'autographe.