<39> und falls keine Magazine da wären, wann anjetzo was stark dort aufgekaufet würde, müsste er ein Auge darauf haben, um einen zuverlässigen Bericht von allem dem zu thun.

Friderich.

Eigenhändig.


7668. AU PRINCE DE PRUSSE A BERLIN.

Potsdam, 8 [juillet 1756].

Mon cher frère. Je vous suis très obligé de votre obligeant souvenir. Je prends les eaux1 pour nettoyer une vieille carcasse usée et la mettre en état de soutenir la fatigue. Je ne sais encore ce qui arrivera de tout ceci; mes nouvelles sont remplies de si étranges contradictions qu'il est impossible de voir clair dans l'avenir. Je compte demeurer dans la situation où je suis, jusqu'à ce que le nuage qui me couvre les yeux, se soit dissipé et que nos ennemis prennent une résolution décisive; en attendant, mon ouvrage est fini, et je me divertis le mieux que je peux, attendant avec une parfaite égalité d'âme si mes voisins veulent être rossés, ou s'ils veulent que nous demeurions en repos. Je vous embrasse, mon cher frère, en vous priant de me croire avec une parfaite tendresse, mon cher frère, votre très âdèle frère et serviteur

Federic.

Nach der Ausfertigung. Eigenhändig.


7669. AN DEN ETATSMINISTER GRAF FINCKENSTEIN IN BERLIN.

Potsdam, 8. Juli 1756.

Es geschiehet auf expressen Befehl Sr. Königl. Majestät, wann des Wirklich Geheimen Etats- und Cabinetsministers Herrn Grafen von Finckenstein Excellenz beide Einlagen adressire und dabei gehorsamst melde, wie die erstere davon die Abschrift eines Schreibens aus Russland ist, welches des Königs Majestät im höchsten Vertrauen von sehr guter Hand communiciret worden und verschiedenes merkwürdiges von der jetzigen Situation derer Affairen des russischen Hofes enthält. Von welchem Schreiben aber des Königs Majestät das grösseste Secret recommandiren lassen.

Die zweite Einlage enthält die Confirmation einer vorhin aus Petersburg unter dem 19. voriges2 gekommenen Nachricht, dass die Kriegespräparatorien nebst dem Marsch derer dortigen Regimenter contremandiret worden, und einige andere Nachrichten, welche die Ursache von solchen contremandirten Anstalten noch dunkeler wie vorhin machen.

Das dann Folgende ist eine Nachricht, so der Generalfeldmarschall von Lehwaldt an des Königs Majestät mit letzterer Post von jeman-



1 Vergl. S. 26.

2 Vergl. S. 15.