<433> la patente de colonel. Quant aux appointements et prêts que je fournirais à ce corps, ils seraient les mêmes que ceux de mes autres troupes, et je lui donnerais les fusils, poches à cartouches, uniformes et autres armes, en assignant la ville de Mersebourg pour y faire la levée des hommes. Il faudrait toutefois qu'il tâchât d'engager de bons officiers et surtout de ceux qui auraient déjà servi dans des corps français et dans d'autres corps de troupes légères, et qui aient de la réputation.

Nach dem Concept.


8090. AU MINISTRE D'ÉTAT DE BORCKE A TORGAU.

Sedlitz, 21 septembre 1756.

J'ai reçu votre lettre du 18 de ce mois, et vous me ferez plaisir de répondre au prince héréditaire de Cassel sur celle qu'il vous a faite, et que je vous renvoie ci-joint, que, la saison étant déjà si avancée que la campagne tire à sa fin, sans que l'on puisse s'attendre à quelque opération considérable, il se patientera du moins jusqu'à l'année prochaine, où, selon les apparences, les grandes opérations prendront leur commencement; qu'alors je prendrai le Prince très volontiers auprès de l'armée et lui ferai faire la campagne selon ses désirs; j'espère qu'en lui remontrant tout ceci d'une manière plausible, en y ajoutant de votre part tout ce que vous jugerez propre pour le tranquilliser, il prendra aussi patience jusqu'à l'année prochaine.

Federic.

Nach dem Concept.


8091. AU CONSEILLER PRIVÉ DE LÉGATION BARON DE KNYPHAUSEN A PARIS.

Knyphausen berichet, Paris 12. September, dass am 9. September ein österreichischer Courier für den Grafen Starhemberg eingetroffen sei. „Il m'a été assuré et de fort bon lieu … qu'on 11e lui a point donné d'ordre encore pour faire la réquisition du secours stipulé par le traité de Versailles, ainsi que le ministère de France paraît s'y attendre. Il faut même que la façon dont le comte de Kaunitz s'est expliqué dans ses dépêches sur la démarche que le sieur de Klinggræffen est chargé de faire auprès de l'Impératrice-Reine,1 ait fait entrevoir au comte de Starhemberg quelque disposition dans le ministère autrichien pour condescendre à la demande de Votre

Sedlitz, 22 septembre 1756.

Le feld-maréchal de Dossow a eu soin de me faire parvenir votre dépêche immédiate du 12 de ce mois, parmi laquelle je n'ai cependant pas trouvé votre relation ordinaire que vous accusez, de sorte qu'il faut bien qu'elle ait été mise dans le paquet à mes ministres.

Autant que je vois par cette votre dépêche, et en conséquence des circonstances que vous y rapportez, notre correspondance de-



1 Vergl. Nr. 7795.