<581>nung gebracht, insonderheit auch der bisher bei solchen eingerissenen Desertion vorgebeuget und selbiger gesteuert werden müsse, als wozu Ich Ew. Liebden völlig autorisire. Und da Ich vernehme, wie durch die dabei gestandene Officiers und sonsten verschiedene Leute von solchen unter dem Prätext von Bagageknechten und andern dergleichen mehr auf die Seite gebracht worden seind, dieses aber wider die getroffene Capitulation laufet, als autorisire Ich Ew. Liebden gleichfalls hierdurch, solches genauer zu recherchiren und diejenigen, so darunter der Capitulation entgegen gehandelt, arretiren zu lassen. Welches alles Ich Ew. Liebden Einsicht und Gutfinden lediglich überlasse. Ich bin Ew. Liebden freundwilliger Vetter

Friderich.

Nach der Ausfertigung im Herzogl. Haus- und Staatsarchiv zu Zerbst.


8265. AU CONSEILLER PRIVÉ DE LÉGATION BARON DE KNYPHAUSEN A PARIS.

Knyphausen berichtet, Fontainebleau 21. October, der Minister Rouillé habe ihn zu einer Unterredung am 20. October eingeladen: „A peine fus-je entré que [le sieur Rouillé] me déclara que, Votre Majesté ayant violé à l'égard du Roi son maître tout ce que le droit des gens avait de plus sacré, tant par ce qui venait d'arriver en dernier lieu au comte de Broglie,1 que par ce qui s'était passé précédemment touchant le courrier de cet ambassadeur,2 il avait ordre de me faire savoir que Sa Majesté Très Chrétienne avait envoyé un courrier à M. de Valory, pour lui ordonner de se retirer de Berlin sans audience de congé, et qu'elle ne voulait point que je me présentasse davantage devant elle Que l'usage était de faire parvenir de pareilles déclarations aux ministres étrangers par l'introducteur des ambassadeurs, mais que par une suite de l'amitié qu'il avait pour moi, il avait préféré de se charger lui-même de cette commission, afin de pouvoir me témoigner combien il était mortifié que sa cour se fût trouvée forcée à en venir à cette extrémité et que je me trouvasse impliqué dans une affaire aussi désagréable$#133; Il3 m'a été confié de fort bon lieu et de plus d'un endroit que ce qui est arrivé à l'égard de M. de

Sedlitz, 30 octobre 1756.

P. S.

Quand j'avais fait ma dépêche,4 je reçus celle que vous m'avez faite du 21 de ce mois. Je n'ai point été surpris de la nouvelle qu'elle comprend, et depuis le temps que vous marquiez qu'il avait été au tapis d'envoyer au marquis de Valory son rappel,5 quoique la chose ne prit point consistance alors, je me suis toujours attendu que le parti de la Dauphine et surtout celui des Autrichiens ne cesseraient pas de remuer, jusqu'à ce que la cour de France se porterait à la démarche que vous venez de m'annoncer aujourd'hui. C'est le jeu de l'Autriche, témoin ce qui arriva il y a plusieurs années en Russie, qu'elle n'aime pas de voir des ministres des cours à qui elle en veut, aux cours auxquelles elle a gagné le dessus par ses illusions,



1 Vergl. S. 506. 514. 521.

2 Vergl. S. 362. 503.

3 Das Folgende in Chiftern.

4 Erlass vom 28. October. Nr. 8260.

5 Vergl. S. 435.