<172> major de Bornstedt1 de ce qu'il ne sait pas toujours trop bien concilier ses devoirs avec les ménagements qu'il doit à Votre Altesse; sur quoi je ne ferai point d'excuses pour lui, mon intention n'ayant été jamais d'autre, sinon qu'on ne doive pas manquer aux égards qui sont dus à la famille royale. Votre Altesse conviendra, cependant, que, dans la situation présente des affaires, il ne saurait être que très difficile et presque impossible d'éviter tous malentendus et inconvénients qui sauront arriver à ce sujet, sans qu'il y a de ma faute, et qui ne sauront que donner lieu à des explications infinies. C'est aussi par ces considérations que j'ai cru être le moyen le plus propre pour éviter toutes ces discussions désagréables, de faire proposer à Sa Majesté la Reine2 qu'il Lui plaise d'opter préférablement le séjour de Varsovie avec Sa famille royale à celui de Dresde, pour y vivre entièrement à Son gré. Je ne puis que me flatter que cet expédient sera goûté, et que Votre Altesse le trouvera Elle-même le plus propre pour prévenir tous inconvénients et embarras.

Elle sera d'ailleurs persuadée que toutes les occasions me seront chères où je pourrai Lui prouver la plus haute estime et la considération particulière avec lesquelles je suis toujours, Madame ma Cousine, de Votre Altesse le bon cousin

Federic.

Nach Abschrift der Cabinetskanzlei.


9104. AN DEN ETATSMINISTER FREIHERRN VON SCHLABRENDORFF IN BRESLAU.

Im Lager bei Mallotitz, 16. Juni 1757.

P. S.3

Daferne es auch gewisser Umstände halber geschehen sollte, dass Euch der Etatsminister von Borcke zu Torgau schriebe und bekannt machte, wie die Königin von Polen Majestät entschlossen sei, sich mit der zu Dresden bisher noch [seienden] königlichen Familie und Suite durch Schlesien nach Polen und Warschau zu begeben, so ist Mein Wille, dass Ihr alsdenn nicht den geringsten Anstand nehmen sollet, sofort durch Schlesien und bis an Polen die dazu erforderliche Postund Vorspann-Pferde hergeben und, auf den Tag so dazu determiniret wird worden4 von relais zu relais vorlegen zu lassen.

Ich befehle aber, dass inzwischen und bis der cas existiren wird, Ihr an Niemanden zu Breslau oder sonst, wor es auch sein möge, das allergeringste von dieser Sache und meiner Ordre sagen, noch einmal äussern sollet

Friderich.

Nach der Ausfertigung im Archiv des Königl. Kriegsministeriums zu Berlin.



1 Der Kommandant von Dresden. Vergl. Bd. XIV, 532.

2 Vergl. Nr. 9093.

3 Das Hauptschreiben liegt nicht vor.

4 Sic.