<278>gré mon inclination et toute ma bonne volonté d'y porter des secours efficaces, je m'y vois arrêté par tant de contre-temps qui m'arrivent, sans m'y attendre. J'avais espéré de pouvoir donner à Votre Altesse de bonnes nouvelles de mes succès après la levée du blocus de Prague, je suis cependant obligé de Lui dire en confidence qu'un évènement des plus fâcheux a dérangé encore les dispositions que j'avais faites pour donner une autre face à nos affaires. J'avais formé deux armées . . .1

Au surplus, Votre Altesse peut compter que je n'oublierai rien pour seconder au mieux auprès de la cour de Londres les demandes aussi justes que raisonnables qu'Elle y a fait faire,2 j'ai ordonné le plus précisément à mes ministres du département des affaires étrangères d'y travailler avec toute l'application possible et de tâcher de faire obtenir à Votre Altesse ce que le ministère anglais devait offrir de son propre mouvement, mais c'est un malheur que les affaires traînent tant dans ce pays par sa constitution3 et par la communication que les ministres anglais sont obligés de faire avec ceux d'Hanovre. Votre Altesse voudra être persuadée du vrai zèle [avec lequel] j'embrasserai toujours Ses intérêts, et Elle me rendra surtout la justice de croire qu'on ne saurait être avec plus d'amitié, de considération et d'estime que je suis et serai à jamais. Monsieur mon Cousin, de Votre Altesse le très bon et fidèle cousin

Federic. 4

Nach dem Concept.


9242. UNTERREDUNG DES KÖNIGS MIT DEM GROSSBRITANNISCHEN MINISTER MITCHELL.

[Pirna, 27. Juli 1757.]

Mitchell berichtet an Holdernesse, Pirna 28. Juli (secret),5 es sei am 26. spät Abends der Erlass des Grafen Holdernesse vom 17. Juli eingetroffen: „Never anything came more opportunely, never anything



1 Nach einem Vermerk Eichel's auf dem Concept sollte in der Ausfertigung „das Angestrichene aus der Antwort an den Herzog von Braunschweig“ inserirt werden, d. h. der gesammte Bericht über den Rückzug aus Böhmen bis zu den Worten „et redresser les affaires à tout prix.“ Nr. 9240. S. 277.

2 Der Landgraf hatte in dem Schreiben, d. d. Hamburg.13. Juli, die Befürchtung ausgesprochen, dass nach der Besetzung von Hessen die Reversalien zu Gunsten des protestantischen Bekenntnisses (vergl. Bd. XI, S. 480. 481.) von den Franzosen umgestossen werden könnten. Der Landgraf ersucht den König, dahin zu wirken, dass unter Führung von Preussen und England die protestantischen Fürsten zur Aufrechterhaltung der hessischen Religionsversicherungen sich vereinigten. Vergl. S. 276.

3 Vergl. S. 162.199.

4 Auf Königl. Befehl schreibt Eichel, Pirna 27. Juli, an Podewils: es solle „nach dem Wunsche und Verlangen des Herrn Landgrafen von Hessen-Cassel Durchlaucht und in Conformité dero einliegenden Schreibens bei dem englischen Hofe durch den Herrn Michell alle nur menschmöglichste Vorstellung geschehen, und letzterer Alles bestens appuyiren, und die Gerechtigkeit des Gesuches sowohl als dessen Nothwendigkeit bei den englischen und hannoverischen Ministern zu London repräsentiret werden.“

5 Vergl. den ersten Theil dieses Berichtes in Nr. 9228.