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9279. AU FELD-MARÉCHAL DE KEITH.

[Weissenberg, 14 août 1757.]

J'ai cru, mon cher Maréchal, que vous resteriez à Bautzen,1 j'ai réglé la marche de demain, et j'en ai envoyé le détail au prince de Bevern.2 Le pain décidera de l'heure de votre départ. Les soldats auront le temps de faire leur marmite. A vue de pays je ne crois pas que vous pourrez partir avant 1 ou 2 heures de l'après-midi. Il faut faire fourrager la cavalerie dans les granges, et, s'il se peut, qu'elle mène encore une couple de jours de grains avec elle. Adieu.

Federic.

Nach der Ausfertigung. Eigenhändig.


9280. AU COLONEL DU CORPS D'INGÉNIEURS DE BALBI A DRESDE.

Points auxquels le colonel de Balbi est autorisé de la part du Roi de conclure des préliminaires.3

1° Point de cessions des provinces de Sa Majesté, ainsi rien céder.

2° Un armistice, pour avoir le temps de s'accorder avec ses alliés.

3° Inclusion des alliés de l'Allemagne.4

4° Qu'on renouvellera l'alliance précédente avec la France.

Ces points m'ont été remis à Dresde par M. le conseiller privé d'Eichel le 14 d'août 1757, avec recommandation de ne pas m'écarter d'aucun point, et si difficultés pourraient y être faites, d'aller ad référendum, sans rien décider.

Nach der Ausfertigung, der Zusatz von der Hand des Obersten von Balbi.


9281. AU COLONEL DU CORPS D'INGÉNIEURS DE BALBI A DRESDE.

Pleinpouvoir.5

Frédéric par la grâce de Dieu Roi de Prusse. Comme Nous n'avons pris les armes que pour la défense et la sûreté de Nos États et



1 Vergl. S. 299. Anm. 4.

2 In einem eigenhändigen Erlass an Bevern vom 14. August schreibt der König: „Ich habe Winterfeldt hierher bestellet, um alles wegen unseren Marsch und wegen der Junction mit ihm abzureden.“

3 Vergl. Nr. 9260.

4 Vergl. S. 290. Anm. 1.

5 In der Vorlage ist — siehe unten — das Datum nicht ausgefällt. Vermuthlich ist die Vollmacht dem Obersten Balbi zugleich mit der Instruction für die Verhandlungen (Nr. 9280) am 14. August Ubergeben worden. Eichel schreibt an Finckenstein, Dresden 17. August: „Mein Mann ist inzwischen abgegangen, um in loco tertio zu sehen und zu hören, was man haben und wo man hinaus will. . . . Ich habe meinen Mann dahin instruiret, dass, wenn ihm über dieses Pleinpouvoir Schwierigkeiten gemachet werden möchten, er sich allemal engagiren könne, dass, woferne man über etwas conveniret sein werde, er sodann bei der Ratification des Convenirten alsdenn auch zugleich anderweite Pleinpouvoirs in forma solennissima mit beibringen und gegen die ersteren auswechseln wolle.“