<55> ce qu'il aura à me communiquer là-dessus,1 et Votre Altesse peut être persuadée que de ma part j'apporterai toutes les facilités possibles à des demandes aussi justes et équitables. Quant au ministre à charger de Ses pleins-pouvoirs pour la négociation à ce sujet, je souhaiterais bien que Votre Altesse le voudrait adresser à mes ministres du département des affaires étrangères à Berlin, que je viens d'en informer, vu que les occupations auxquelles je dois vaquer ici, ne sauraient pas trop bien permettre d'y négocier immédiatement.

Je souhaiterais par la même raison que Votre Altesse voudrait charger quelqu'un de Ses ministres d'entrer en correspondance avec mon ministre comte Podewils sur ce qui regarde l'union à former avec d'autres princes patriotiques et bien intentionnés, afin que celui-ci puisse s'entendre à ce sujet avec le ministère d'Hanovre. Je suis avec toute la considération possible et l'amitié la plus parfaite, Monsieur mon Cousin, de Votre Altesse le bon cousin

Federic.

Nach dem Concept.


8958. AU FELD-MARÉCHAL DE KE1TH A WELESLAWIN.

[Au camp de Prague,] 18 [mai 1757].

Mon cher Maréchal. Vous n'avez rien de mieux à faire que de préparer l'endroit où nous voulons bombarder la ville.2 Toute la grande généralité s'est retirée dans les casernes du Wischerad; la tête leur tourne à tous, tant qu'ils sont, ce qui est un bon commencement. Par la déposition d'un déserteur arrivé incessamment, il paraît que les troupes sont excédées de la rudesse du service que l'on exige d'elles, et que, si nous les bombardons sept jours et sept nuits de suite,3 nous devons espérer de plus heureux succès que l'on devrait s'en attendre naturellement. Les vivres deviennent plus difficiles de jour en jour, et si aucun inconvénient ne vient à la traverse, j'espère que nous réussirons dans notre entreprise, toute difficile qu'elle est. Je vous embrasse de tout mon cœur.

Federic.

Nach der Ausfertigung. Eigenhändig.


8959. AN DEN GENERALLIEUTENANT HERZOG VON BRAUNSCHWEIG-BEVERN IM LAGER BEI KOLIN.

Hauptquartier vor Prag, 18. Mai 1757.

Durchlauchtiger Fürst, freundlich lieber Vetter. Ich bin recht sehr zufrieden gewesen, als Ich aus Ew. Liebden Schreiben vom 17. dieses ersehen, dass Dieselbe das Lager nunmehro bei Kolin genommen haben,4 welches bei diesen Umständen uns ganz nöthig war.



1 Vergl. Nr. 8951 und Anm. 5 zu S. 46.

2 Vergl. S. 49.

3 Vergl. S. 38.

4 Vergl. S. 49. Anm. 2.