<182>suis-je tout-à-fait persuadé que vous travaillerez de toutes vos forces qu'au moins ces troupes marchent, sans cesse de temps, en avant vers Prague, pour y être à portée de se joindre avec vos troupes. J'attends avec quelque impatience vos nouvelles là-dessus, et je suis avec toute l'estime imaginable, Monsieur, votre très affectionné

Federic.

Nach Abschrift der Cabinetskanzlei.


869. AU MARQUIS DE VALORY, ENVOYÉ DE FRANCE, A PRAGUE.

[Camp de Brzezy, 29 mai 1742.]

Monsieur. Je vous adresse ci-joint une lettre pour M. le maréchal duc de Belle-Isle, vous priant de la lui faire tenir au plus tôt possible. Je m'ouvre vers lui là-dedans sur la nécessité qu'il y a que les troupes saxonnes s'avancent absolument vers Prague, pour y être à portée de se joindre avec l'armée française en Bohême, afin que celle-ci ne soit plus obligée de rester sur la défensive et de courir le risque de quelque coup fatal qu'il serait difficile à réparer, mais de montrer plutôt de la vigueur contre l'ennemi et d'agir offensivement. Je suis persuadé que vous concevrez aisément l'importance de ce que je mande à M. le Maréchal, et que vous travaillerez vous-même de tout votre possible pour que les troupes saxonnes s'avancent, dans un temps où les circonstances critiques demandent absolument que nous montrions de la vigueur. Je suis avec estime, Monsieur, votre bien affectionné

Federic.

Nach dem Concept. Das Datum ergiebt Valory's Antwort.


870. AU ROI DE POLOGNE A DRESDE.

Camp de Brzezy, 29 mai 1742.

Monsieur mon Frère et Cousin. La lettre de Votre Majesté m'a été rendue par Wartensleben, et je Lui ai mille obligations de la part qu'Elle prend au bonheur de mes armes. L'ennemi est entre Teutschbrod et Iglau, d'où je présume qu'il se retirera vers Neuhaus pour joindre le prince Lobkowitz, découragé du choc qu'il vient d'avoir avec les Français.

J'ai d'ailleurs donné tous les ordres au prince d'Anhalt pour le transport des malades de l'armée de Votre Majesté; et je crois qu'ilsdoivent entrer actuellement en chemin.

Je suis avec toute l'estime imaginable, Monsieur mon Frère, de Votre Majesté le très bon frère et fidèle allié

Federic.

Nach der Ausfertigung im Königl. Haupt-Staatsarchiv zu Dresden. Eigenhändig.