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1209. AN DEN ETATSMINISTER GRAF PODEWILS IN BERLIN.

Andrié berichtet, London 20. September: Londoner Zeitungen haben unter Wien 28, August folgende Nachricht gebracht: „Un corps de 300 soldats prussiens, avec tous les officiers, subalternes et leur uniforme, ont déserté depuis peu et passé en Pologne. On assure que le Roi est déterminé de faire un autre voyage en Silésie pour remédier aux fréquentes désertions, qui pourraient enfin devenir fort fatales.“

Charlottenburg, 2. October 1743.

Er soll sich dorten darüber beschweren. Der Etatsminister Graf von Podewils soll sich auch gegen Hyndford darüber beschweren und ihm sagen, es wäre uns ein leichtes, eben dergleichen erfundene Dinge von der englischen Armee in die Zeitungen setzen zu lassen. Wir wollten aber généreux sein und wenigstens abwarten, wie sie sich in ihren Zeitungen gegen uns moderiren würden. Inzwischen zeigte dieses doch an, wie wenig guten Willen sie gegen uns hätten.

Mündliche Resolution. Nach Aufzeichnung des Cabinetssecretärs.


1210. A L'EMPEREUR DES ROMAINS A FRANCFORT SUR-LE-MAIN.

Charlottembourg, 3 octobre 1743.

Monsieur mon Frère. Le baron de Spon vient de m'envoyer la lettre que Votre Majesté Impériale m'a fait l'honneur de m'écrire sous date du 25 du septembre passé. J'entre parfaitement dans tout ce qu'Elle y veut bien me mander au sujet de la position à prendre de Ses troupes pour les quartiers d'hiver, et je ne doute nullement que mon ministre de Klinggræffen n'aura déjà rendu compte à Votre Majesté Impériale de la manière que je L'ai déjà prévenue, en m'offrant de donner des quartiers dans ma province de Clèves à un de Ses régiments de cavalerie,1 à des conditions dont je me suis expliqué vers le maréchal comte de Seckendorff, ainsi qu'il ne dépendra que des ordres de Votre Majesté Impériale quand Elle voudra y faire marcher ce régiment. Je suis persuadé que cet exemple ne saura que faire un bon effet sur les autres États et villes de l'Empire, pour qu'ils ne feront guère de difficulté de donner des quartiers d'hiver aux autres troupes de Votre Majesté, là où Elle le trouve de Sa convenance, et où ces troupes auront le loisir de se recruter et compléter.

Quant aux officiers dont Son armée peut avoir besoin, je laisse au bon plaisir de Votre Majesté Impériale si Elle voudra instruire en détail Son maréchal de Seckendorff sur les caractères d'officiers qu'il aura à



1 Vergl. oben Nr. 1200 S. 425.