6107. AU CONSEILLER PRIVÉ DE LÉGATION HELLMUTH- BURCHARD DE MALTZAHN A STOCKHOLM.

<158>

H. B. von Maltzahn berichtet, Stockholm 9. November: „Le marquis de Puenta-Fuerte, qui pendant son séjour à Copenhague a montré beaucoup de zèle pour l'affermissement du bon système …, vient de me communiquer une idée sur les affaires du Danemark et sur les caresses qu'on fait présentement à cette cour au sieur Ogier, qui est que le sieur Ogier, ne pouvant s'empêcher de paraître satisfait des caresses et des belles Paroles que le baron de Bernstorff lui fait, pourrait par là lui-même contribuer à augmenter le crédit de ce ministre

Potsdam, 20 novembre 1753.

J'ai bien reçu votre dépêche du 9 de ce mois. L'avis que le marquis Fuerte [a donné] au ministre de France, au baron de Hœpken et à vous, pour mettre à l'épreuve les belles promesses que le baron de Bernstorff fait au sieur Ogier, me paraît très bon et très sensé; je souhaiterais seulement que M. d'Havrincourt en profitât,

auprès du roi de Danemark, s'il continuait à se contenter de belles paroles, sans exiger des effets. Ainsi, que son idée était que M. Ogier le poussât de prouver la sincérité de son repentir et de ses promesses, que, pour cet effet, il ne pourrait mettre à une meilleure épreuve et qui fût plus naturelle qu'en exigeant qu'il tînt à l'égard de la Suède une conduite plus conforme aux liaisons que le Danemark a contractées avec cette couronne, et qu'il travaillât à rapprocher sa cour de celle de Votre Majesté.“

pour en écrire au sieur Ogier, tout comme à sa cour, et peut-être serait-il d'un bon effet, si le marquis de Fuerte trouvait bon d'en écrire aussi au dernier. Au reste, j'approuve que vous en ayez communiqué au sieur de Hæseler.

Federic.

Nach dem Concept.