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7673. AN DEN ETATSMINISTER GRAF FINCKENSTEIN IN BERLIN.

Finckenstein berichtet, Berlin 8. Juli, dass er die am Morgen dieses Tages1 ihm aufgegebenen Mittheilungen dem englischen Gesandten gemacht. Mitchell hat sich des längeren über den Widerspruch ausgelassen, der sich zwischen den Lehwaldt'schen Nachrichten und dem aus Petersburg datirten Schreiben ergebe; in Bezug auf die aus Paris und Wien gemeldeten2 Unterhandlungen der versailler Alliirten mit Spanien hat Mitchell geäussert: Qu'il ne croyait pas devoir prendre l'alarme sur ce sujet; que cela prouvait à la vérité un dessein formé de la part de la cour de Vienne et concerté avec la France pour enlever l'Espagne à l'Angleterre, mais qu'il croyait que ce dessein ne serait pas de facile exécution.“

Potsdam, 9. Juli 1756.

Ich kann nichts weiter sagen, als was Ich M. Mitchell schon gesaget habe; bis dato bleiben die Sachen in der Situation, wie sie gewesen, aus denen Briefen von der kommenden Mittwochspost3 werden wir vielleicht klärer sehen.

Mündliche Resolution. Nach Aufzeichnung des Cabinetssecretärs.


7674. AU CONSEILLER PRIVÉ DE LÉGATION BARON DE KNYPHAUSEN A COMPIÈGNE.

Knyphausen berichtet, Paris 28. Juni:4 „Il vient d'arriver ici un secrétaire d'ambassade de la cour d'Espagne à celle de Vienne, qui fait un voyage à Madrid, et qu'on suppose être chargé de dépêches relatives à l'accession de Sa Majesté Catholique au traité de Versailles. Je sais que la nouvelle de la conclusion de ce traité a été accueillie par le roi et la reine d'Espagne avec les témoignages de la plus grande satisfaction, et que les espérances que le ministère de France a conçues depuis quelque temps relativement aux dispositions actuelles de la cour de Madrid,5 se fortifient journellement. Il m'a même été assuré qu'on se nattait que l'Espagne n'attend que le retour de ses galions, pour manifester ces mêmes dispositions et se déclarer ouvertement en faveur de la France, qui lui promet, à ce qu'on prétend, la cession de Port-Mahon6 et de Gibraltar, si elle veut se joindre à elle dans la Méditerranée et

Potsdam, 10 juillet 1756.

J'ai reçu votre rapport du 28 de juin dernier, et je suis très content de l'application et de la peine que vous vous donnez pour rendre vos rapports aussi intéressants que possible dans la conjoncture présente. Aussi n'avezvous qu'à continuer soigneusement de même, me flattant en attendant de recevoir par la prochaine poste le rapport intéressant que vous venez de m'annoncer.7

Au reste, je ne saurais rien vous écrire sur ma situation présente, sinon que les affaires se trouvent encore toujours dans le même état et que les différentes démonstrations qu'ont faites pen-



1 Vergl. Nr. 7669.

2 Vergl. S. 40 und Nr. 7674. 7676.

3 14. Juli.

4 Vergl. S. 40.

5 Vergl. Bd. XII, 515.

6 Vergl. Bd. XII, 508.

7 Die in dem Erlass vom 12. Juni erforderte Berichterstattung. Vergl. Bd. XII, Nr. 7559.