<50>et Budweis, je crois que dans de telles circonstances vous pourriez facilement déloger tout-à-fait l'ennemi dudit Tabor et Budweis, et vous rendre maître de tous ces postes avantageux.

Je serai charmé si j'en apprends bientôt de bonnes nouvelles, étant avec beaucoup d'estime et de considération, Monsieur, votre très affectionné

Federic.

Nach Abschrift der Cabinetskanzleï.


712. AU MARQUIS DE VALORY, ENVOYÉ DE FRANCE, A PRAGUE.

[Znaym, 24 février 1742.]

Je vous envoie une lettre pour le maréchal de Broglie, que je vous prie de lui faire tenir. L'ennemi met sur le Danube son infanterie pour l'envoyer à Vienne, et la cavalerie marche vers Krems. Un mouvement du maréchal de Broglie les rejettera tout de l'autre côté du Danube, et par là on verra que j'ai effectué tout ce que j'avais annoncé. Les Saxons restent et sont doux. Adieu.

Federic.

Nach Abschrift der Cabinetskanzlei.


713. AU GÉNÉRAL COMTE DE RUTOWSKI A IGLAU.

Znaym, 24 février 1742.

Monsieur. Je dois vous avertir que, selon les avis que j'ai eus aujourd'hui, les dispositions de l'ennemi sont telles qu'il rassemble ses troupes entre la Taya et Krems, et que Khevenhüller doit s'y joindre avec un corps de 15,000 hommes, après quoi ils tenteront sûrement quelque chose sur nous. Je crois donc qu'il sera très nécessaire que vous envoyiez autant de patrouilles qu'il est possible vers Tirna et vers Horn, pour prendre langue de l'ennemi et pour emmener les baillifs, paysans et autres gens de ces cantons, afin d'avoir des avis sûrs de ce que fait l'ennemi.

Sur le moindre avis que vous aurez que l'ennemi se rassemble, il sera nécessaire que vous assembliez le corps de vos troupes à Budwitz, Lispitz, Schiltern, Frain et Lukau, pour pouvoir nous joindre dans une jour. J'ai eu la prévoyance de renforcer le corps de mes troupes par quatre bataillons et cinq escadrons, et je ferai venir encore d'autres de mes troupes, en cas que les avis continuent que l'ennemi se rassemble pour venir tomber sur nous, en quel cas je me repose sur vous que vous rassemblerez le corps de vos troupes promptement, afin qu'elles ne tardent nullement de me joindre, étant à présumer que pendant l'espace de quinze jours nous aurons certainement une action avec