<487> Generallieutenant von Werner vor, sprechen demnächst auch mit dem Generalmajor von Thadden davon, so glaube Ich, dass beide auch von Meinem Sentiment sein werden.

Friderich.

Nach der Ausfertigung im Königl. Haus- und Staatsarchiv zu Stuttgart.


12992. AU CONSEILLER PRIVÉ DE LÉGATION BARON DE KNYPHAUSEN ET AU SECRÉTAIRE MICHELL A LONDRES.

Kunzendorf, 25 juin 1761.

J'ai reçu votre rapport du 12 de ce mois, et, selon ce que vous m'y marquez du train que prend la négociation du sieur de Bussy, les apparences d'une bonne issue de cette négociation se diminuent considérablement chez moi, de sorte que je ne m'en flatte guère plus de quelque succès, ce qui s'éclaircira au retour du courrier que le sieur Bussy a dépêché à sa cour.

L'on prétend me confirmer ce que je vous ai déjà écrit,1 que les Français visent à la cession d'une partie des Pays-Bas, mais qu'ils n'en voudraient hasarder la demande, avant que voir plus clair sur les intentions de l'Angleterre et sur le train que les choses prendront.

Ce que vous m'avez appris au sujet des pourparlers qu'il y a eu entre le lord Granville et le sieur Bussy,2 a calmé tant soit peu les inquiétudes que votre rapport sur les propos extraordinaires de M. Pitt envers vous m'avait causées. Si jamais ce ministre y voudrait revenir envers vous, vous lui opposerez toujours cette garantie à laquelle l'Angleterre s'était obligée vers moi, tout comme ma dépêche d'hier3 vous a déjà instruit, et ajouterez qu'il m'était incroyable qu'on voudrait plaidoyer en Angleterre la cause de la reine de Hongrie, après qu'elle avait payé l'autre de la dernière ingratitude, et qu'il fallait réfléchir qu'on ne saurait avec le moindre lueur de justice prétendre de moi que je dusse perdre par la plume ce que j'avais gagné par l'épée, et que, si je voyais que mes ennemis voudraient tant parler de dédommagements et d'indemnisations, que je commencerai alors d'en parler à mon tour avec bien plus de justice qu'eux, et que, ces chimériques prétentions calculées ensemble, il se trouverait que, tout compté, l'un paierait sûrement l'autre. Mais je reviens encore à vous dire qu'il n'en résultera rien encore de cette négociation à Londres, et, quand même les choses arriveraient au point qu'on fera l'ouverture du congrès, il s'y arrêtera également rien, vu que la continuation des opérations de guerre sera



1 Vergl. Nr. 12986.

2 Die Gesandten hatten berichtet, dass Granville den französischen Unterhändler ersucht habe, „à . . ouvrir [à sa cour] les yeux sur les dangers et inconvénients de son système, à moins qu'elle ne s'affranchisse bientôt du joug que lui a imposé la cour de Vienne“ .

3 Nr. 12989.