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9032. AN DEN ETATSMINISTER GRAF PODEWILS IN BERLIN.

Im Lager bei Prag, 2. Juni 1757.

Des Königs Majestät haben vor gut gefunden, dass Ew. Excellenz aus einliegenden beiden Berichten1 extractsweise dasjenige durch die öffentlichen Zeitungen public machen sollten, was darin von der Conduite derer Franzosen enthalten und so viel deren Betragen daraus angehet; dabei Ew. Excellenz aber es in die Wege richten möchten, dass es nicht sowohl in denen berlinschen, als in denen auswärtigen Zeitungsblättern zuerst geschehe, und dass insonderheit solches in Holland bekannt werden müsse. Welches ich auf allergnädigsten Befehl hierdurch schuldigst melden sollen.

Eichel.

Nach der Ausfertigung.


9033. AU DUC RÉGNANT DE BRUNSWICK AU CAMP DE BRACKWEDE.2

Camp de Prague, 2 juin 1757.

Monsieur mon Frère et Cousin. J'ai reçu la lettre que vous avez pris la peine de me faire du camp de Brackwede le 28 du mois passé de mai, et suis infinement obligé à Votre Altesse des informations qu'Elle a bien voulu me donner de la situation des affaires de là-bas, tout comme des autres avis qu'Elle a bien voulu y joindre.3

Je suis persuadé que tout ce que nos ennemis font disséminer de gasconnades et d'ostentations, ne feront nulle impression. Elle connaît combien ces gens aiment à exagérer bien fort le nombre de leurs forces; ce que l'ennemi prend à tâche de faire ici, tout comme les Français aiment à renchérir encore sur les Autrichiens dans cet article.

Mais ce que je souhaiterais extrêmement, pour parler tout naturellement et en confiance à Votre Altesse, c'est que le duc de Cumberland voudrait tenir plus serré ensemble tout ce qu'il a de troupes sous ses ordres, et ne pas les éparpiller autant qu'il me paraît qu'elles le sont actuellement encore, puisque sans cela je suis dans de grandes appréhensions que les Français ne se rallient et ne tombent avec quelque corps en force sur l'un ou l'autre plus faible du Prince et ne le



1 Nur ein Bericht liegt vor, von Ammon aus Köln vom 22. Mai. Er handelt über die Eintreibung grosser Contributionen in Köln. Der zweite Bericht stammte, wie eine Weisung von Podewils an Hertzberg und ein von Hertzberg verfasster Auszug zeigen, aus Cleve und war, wie es scheint, vom 18. Mai datirt. Dieser Bericht besprach die von den Franzosen im Clevischen ausgeübten Gewaltthätigkeiten.

2 Der Herzog hatte sich seit Anfang Mai in das Lager der Verbündeten begeben.

3 Nachrichten über die französischen und die hannoverschen Truppen.